Gros titre

Quand j’étais enfant je croyais être un tueur en série. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre que c’était autre chose. Puis j’ai cru être homosexuel. Là au fur et à mesure que ma vie se déréalise, je me rends compte que c’est tout autre chose. Je suis possédé par le génie divin. C’est dur à comprendre comme enflammé on s’est bien moqué les oiseaux se moquent (les pigeons). Ma vie passe après, pas la vie des autres bien-sûr, mais après ce que je dis. Non pas que je le veuille, moi je préférerais avoir de l’oiselle et la vie facile. Mais même l’argent passe après la passion. La religion c’est rien des juifs et des arabes et d’autres tribus du Sud qu’on a importées et exterminées. Ma passion c’est … ah non ce n’est pas un être vivant, ah non pas un mort, ah pas une Ferrari ah non ça roule pas ah non pas un artefact. Je suis passionné par le vide, comme les américains. C’est pour ça que j’éjacule sur mon blog et mon mur Facebook, pour faire le vide en moi. Je crains juste un reflux, une gerbe. Et là on est habitué à avoir une vie virtuelle, une existence sur le réseau mais il n’y a pas de police, pas de médecin, pas d’avocat dans cette vie-là. C’est pas encore au point. Comme sur Facebook, avant j’avais mes copains de l’école primaire, tu parles ça sert d’avoir des copains si on peut pas parler avec eux comme ils veulent rien lire de moi alors j’écris sur mon propre mur. Après c’est facile de dire que je suis autiste, que j’ai pas d’éducation. Ils ne savent pas à qui ils parlent les gens il me parlent comme si j’avais 5 ans, comme si j’étais de leur famille, comme à la télé, ils parlent tous comme ça à la télé. Pas que je sois E.T. je suis un homme. Mais comment dire je vais pas m’inventer un personnage et demander qu’on me parle comme ça dans la vie. Alors moi je me cache, je fais semblant d’être comique, alors que l’humour bon, c’est comme les lesbiennes ça passe pas toujours et à la base c’est pas mon truc, comme parler en verlan.

J’ai qu’à dire que c’est le péché originel qui m’a fait déchoir. Je suis comme une pomme tombée de l’arbre et mangée par le ver dont personne ne voudra. <<<<<<<<<<< mais ça n’explique rien.

Vite dans mon abri encore une salope qui crie.


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